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Liberté d'expression, pour qui ?
Il fut un temps où nos vaillants défenseurs de la liberté d'expression reprenait la phase résumant la pensée de Voltaire (et non de Voltaire) : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »
Désormais, la liberté d'expression c'est la liberté de s’exprimer pour ceux autorisés par les puissants ? Il ne s’agit même plus d’idées mais de personnes.
Le 27 mai 2020 Aurelien Pradié à l'Assemblée Nationale : « Depuis toujours, nous avons défendu la liberté.
Notre liberté. Réjouissons-nous. Adulons ce gouvernement qui nous veut que du bien. Françaises, Français, abandonnez vos libertés. C'est pour votre bien... »
Le 28 mai Aurelien Pradié, proclame « Plus ce Gouvernement est incapable d’assurer ses missions essentielles, fournir des masques, des tests, plus il s’attaque aux libertés des citoyens.
C’est au coeur des crises qu’il faut veiller fermement à nos grands principes. La liberté est un grand principe. »
Et pourtant, je suis le seul à me permettre de le traiter de clown ! Oui, il m’y a autorisé en sortant son clown le premier.
M. Pradié, le 6 février 2020 « J'étais fan de Chirac, je trouvais ce gars formidable comme d'autres étaient passionnés par Batman. Il m'a beaucoup imprégné dans mon engagement politique. J'ai une passion pour les arts premiers qui vient d'un mimétisme de Jacques Chirac. »
Ah le mimétisme de Jacques Chirac... Devant cette même Assemblée Nationale, Jacques Chirac déclarait le 15 juin 1977 « Quand on veut défendre les libertés, on est bien obligé de constater que l'on va à contre-courant de l'histoire. »
Comme en 1986 Jacques Chirac avait arrêté le nuage de Tchernobyl à la frontière allemande et en 2003 constaté la chaleur excessive durant la canicule, en 2021 Aurelien Pradié arrête la liberté d’expression aux Républicains (quelle usurpation de terme) faute de pouvoir stopper le covid.
Alors en venant déclarer « C'est ça la France, c'est la liberté d'expression, de pensée... C'est une magnifique démarche citoyenne ; en tant que représentant de l'état, je dis que le livre est indispensable…
Battons-nous pour cette liberté d'expression, (et en plus en se tournant ostensiblement vers moi pour :) continuez d'aller de l'avant, je vous soutiendrai avec mes moyens modestes... », le 14 août 2016, Catherine Ferrier, Préfète du Lot à Montcuq-en-Quercy-Blanc, a franchi la ligne jaune du Quercynocentrisme.
Cela ne pouvait pas durer ! Ce trouble à l’ordre Maurytanien ne pouvait pas durer !
Liberté d’expression et soumission
Au parlement comme à la télévision
Monsieur parle en homme de convictions
Il défend la liberté d’expression
Mais dans sa circonscription
Toute réflexion doit être une citation
Toute action une soumission
Qui n'est pas soumis est un ennemi
De cette société sera banni
Tout le monde obéit quand le député a dit
Je vous épargne son nom même son prénom
Il n’est sûrement pas l’unique tartempion
Contaminé par le virus du petit-baron
Tous tous pour la liberté d'expression
À condition qu'elle évite leurs ambitions
Qu’elle épargne leurs communications
Ils sont tous pour la liberté d'expression
Et en même temps exigent notre soumission
Qui osera leur fredonner cette chanson ?
Qui n’est pas soumis est un ennemi
De cette société sera banni
Tout le monde obéit quand le député a dit
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sk_BYfcEvxc
Pour conclure : La vie Quercynoise, sur Internet, « Publié le 1 Oct 16 à 11:46 » avec une magnifique introduction par « Rédaction Cahors », à afficher dans toutes les écoles de journalisme de la presse des installés : « Suite à l’article publié dans notre précédente parution, où Mme Catherine Loubières, maire de Frayssinet, explique les raisons du retrait de sa commune de l’intercommunalité de Labastide-Murat, Aurélien Pradié, président de la Communauté de communes de Labastide-Murat, a manifesté le souhait de faire part de son point de vue. Dès lors, un entretien lui a été proposé en ce sens. Mais l’élu de Labastide-Murat, n’acceptant pas la formulation de nos questions, a lui-même procédé à la rédaction des questions et des réponses, usant du bon vieil adage : « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ». C’est au nom de la liberté d’expression, que la Rédaction publie le texte ci-après. »
Au nom de la liberté d’expression, ce quotidien publie les questions réponses d’Aurélien Pradié, et radie mes réponses à monsieur Bonnemère. Mais c’est ça, la liberté d’expression : donner la parole aux puissants et parfois aux autres si leurs réponses conviennent aux intérêts du rédacteur en chef ou / et ses amis ?
Page du livre Montcuq troublant. (Infos et achat).
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